Brexit: et maintenant ?
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Brexit : et maintenant ?

The morning after

Ce que beaucoup redoutaient s’est finalement concrétisé : une majorité relativement nette des habitants du Royaume-Uni s’est prononcée en faveur de la sortie de l’Union européenne. Alors que les sondages effectués ces derniers jours donnaient une petite longueur d’avance aux partisans du ‘remain’, 52 % des Britanniques ont fini par plébisciter la sortie de l’Europe, le fameux ‘Brexit’.

Nous nous trouvons donc à l’aube d’une période d’incertitude et de grande volatilité sur les marchés financiers.

Ce matin déjà, les marchés ont ouvert sur une note clairement négative :

  • À l’ouverture, les bourses d’actions ont enregistré un recul d’environ 10 %.
  • Les taux d’intérêt continuent de baisser. Le taux allemand à 10 ans a atteint un seuil de 0,10% tandis que le taux de l’OLO belge a également diminué pour atteindre 0,35%. Le spread, ou la prime de risque des obligations souveraines de la périphérie par rapport aux obligations d’État allemandes, a progressé de 0,40%.
  • Les obligations d’entreprises tiennent relativement bien le coup, mais les volumes négociés sont limités.
  • Les taux de change connaissent d’importantes fluctuations, bien que celles-ci soient moins prononcées que ce que l’on craignait : la livre a perdu environ 5 % par rapport à l’euro, tandis que ce dernier concède près de 2 % au dollar.


À court terme, nous nous attendons à ce que les différentes banques centrales annoncent des mesures ou interviennent sur les marchés afin d’endiguer l’escalade. À titre d’exemple, la Banque centrale suisse a déjà pris des mesures afin d’éviter toute appréciation trop importante du franc suisse. La BCE poursuit son QE (quantitative easing), son programme de rachat d’obligations d’État et d’entreprise, et pourrait décider d’accélérer les rachats pour éviter des hausses de spreads jugées trop importantes. La Banque centrale américaine redoublera vraisemblablement de prudence avant de mettre en œuvre de nouvelles hausses de taux.

 

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Et maintenant ?

À un peu plus long terme, c’est une période d’incertitude politique qui s’annonce. L’Union européenne et le Royaume-Uni ont deux ans pour négocier un nouvel accord de coopération, un délai qui pourrait éventuellement être prolongé. Si les deux parties ont tout intérêt à mener à bien ces négociations dans les plus brefs délais, l’UE ne souhaite pas pour autant faire preuve de trop de souplesse. Une sortie rapide et sans heurts qui n’aurait pas trop de répercussions sur le plan économique pourrait en effet doper les partis séparatistes dans d’autres pays d’Europe. Ce matin, Marine Le Pen en France et Geert Wilders aux Pays-Bas ont déjà appelé à la tenue d’un référendum, comme il fallait s’y attendre.

L’impact sur l’économie de la zone euro devrait pouvoir être relativement limité. Tant qu’aucun nouvel accord n’est conclu avec Londres, la plupart des économistes tablent sur une baisse de croissance du PIB de 0,1 % à 0,2 %. Au Royaume-Uni, la croissance pourrait chuter de 1 % à 2 % en raison des investissements d’entreprise qui seront vraisemblablement mis en attente. Une partie de cette baisse devrait toutefois être compensée par la dépréciation de la livre sterling, ce dont devraient bénéficier les sociétés exportatrices.

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Le portefeuille d’AG Insurance

Que ce soit en Branche 21 ou en Branche 23, le portefeuille d’AG Insurance ne comprend que peu d’investissements au Royaume-Uni.

  • Le portefeuille d’investissement de la Branche 21 ne comprend pas d’actions ou de titres immobiliers au Royaume-Uni et n’a pris aucune position sur la livre sterling.
  • Dans la Branche 23, la part investie dans le Royaume-Uni varie d’un produit à l’autre. Toutefois, dans nos fonds stratégiques (voir liste ci-dessous*), la partie britannique se limite à 5 % du volet ‘actions’ et 10 % du volet ‘obligations’. De plus, le risque de change est couvert dans le volet obligataire.


Il ne fait aucun doute que l’issue du référendum sera source d’incertitude et de regain de volatilité sur les marchés financiers dans les jours et les semaines à venir. Une réaction excessive des marchés pourrait même former une opportunité d’achat pour les actions de nature plutôt défensives et les obligations de qualité.

Les équipes d’AG Insurance chargée des investissements et de la gestion des risques suivent de très près l’évolution de la situation et des marchés.


(*) liste des fonds stratégiques (consultez les valeurs d’unités et prestations des fonds d’AG Insurance : Particuliers / Employee Benefits)

Fonds purs :
AG Life Equities Euro
AG Life Equities World
AG Life Bonds Euro
AG Life Bonds World

AG Life Equities Global
AG Life Bonds Global

Rainbow Blue Euro
Rainbow Blue
Rainbow Red

Comet
Cosmos


Fonds mixtes :
AG Life Stability
AG Life balanced
AG Life Growth

Rainbow Indigo
Rainbow Green
Rainbow Orange

Planet
Galaxy
Universe


 

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