Risque de crise présent dans la zone euro
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La zone euro est toujours sensible à la crise

Malgré le plan de sauvetage de la Grèce

​Le troisième plan de sauvetage pour la Grèce écarte une nouvelle fois le risque de Grexit. Mais le pays est loin d'être sauvé. La zone euro pourrait elle aussi se retrouver à nouveau sous pression si elle n'est pas renforcée fondamentalement par une politique européenne commune.

En échange d'économies, d'impôts et de réformes supplémentaires, la Grèce va recevoir un financement supplémentaire de 85 milliards d'euros. Hélas, ce soutien ne signifie pas pour autant le sauvetage définitif du pays. Car la dette publique grecque représente aujourd'hui plus de 200 % du produit intérieur brut et cela hypothèque l'avenir du pays en tant que membre à part entière de la zone euro.

Pour pouvoir réduire sa dette, la Grèce a besoin de croissance économique. Seulement : les économies et autres efforts que le pays doit aujourd'hui faire tuent cette croissance dans l'œuf. La Grèce se retrouve ainsi dans un cercle vicieux. Le seul moyen d'en sortir est une annulation partielle de la dette grecque. Mais la population allemande s'y oppose farouchement. De leur côté, les Grecs n'en peuvent plus de toutes les mesures d'économies qui leur sont imposées.

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Défaut de construction

Les divergences entre les attentes grecques et allemandes mettent douloureusement en évidence le défaut de construction fondamental au niveau de la zone euro. L'Europe reste en effet fidèle d'une part au principe de la souveraineté des États membres et veut d'autre part respecter la voix démocratique de la population. Ce conflit est enchâssé dans les structures de la zone euro et empêche une politique économique commune.

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Besoin d'une politique économique européenne

Diverses mesures ont déjà été prises pour limiter la souveraineté des États membres et renforcer la zone euro. Grâce à l'union bancaire par exemple, l'Europe contrôle les banques. Et grâce au Six-Pack, l'Europe a son mot à dire sur les budgets des États membres. Tout cela a contribué à plus de stabilité sur les marchés financiers. Les risques au sein de la zone euro ont diminué. Mais pour écarter définitivement le risque de crises européennes à l'avenir, les mesures prises à ce jour restent insuffisantes. La zone euro a besoin d'une politique économique encore plus cohérente et soutenue par une majorité democratique. Un renforcement des institutions européennes est une  condition nécessaire.

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AG Insurance paré contre les crises

AG Insurance sait pertinemment que les crises dans la zone euro peuvent avoir un caractère récurrent et investit dès lors la majeure partie de ses obligations d'États en Belgique et dans d'autres pays solides formant le noyau de la zone euro, comme l'Allemagne, la France et les Pays-Bas. Notre portefeuille comprend du reste moins de 3 % d'obligations d'États du Sud de l'Europe.

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