travailler-pour-vivre-et-non-le-contraire

Travailler pour vivre et non le contraire ? Bien sûr, mais en préparant l’après-carrière !

Le marché du travail a fortement évolué ces dernières décennies. Dans une économie florissante, les Babyboomers avaient le choix parmi une foule d’emplois. Libre à eux d’opter pour une carrière stable chez le même employeur toute leur vie ou de changer de travail pour trouver satisfaction. De leur côté, les Millennials n’ont pas vraiment ce luxe : la carrière fragmentée est en quelque sorte devenue la norme. Mais quel sera l’impact sur la pension de cette génération qui a davantage tendance à penser à aujourd’hui qu’à demain ? Quelle que soit la carrière, l’important est de bien préparer sa pension. Et mieux vaut commencer tôt.

L’avenir du marché du travail

À quoi ressemblera le marché du travail en 2030 ? On entend souvent dire qu’il n’y aura plus assez de personnes actives pour financer le système de pensions, qu’il faudra travailler plus longtemps avant de pouvoir profiter d’une retraite bien méritée. Pour Bart Steukers, CEO d'Agoria, la fédération de l'industrie technologique, il faut pourtant nuancer. Si de nombreux jobs sont tout simplement voués à disparaître, ce n’est pas une raison pour imaginer le pire. « Pour chaque job qui disparaîtra, 3 nouveaux verront le jour ! Si la société s’y prépare correctement, il y aura du travail pour tout le monde », nous explique-t-il.

La préparation est donc essentielle. À commencer par les compétences : il faudra s’adapter aux nouveaux emplois qui seront au cœur de la société de demain et apprendre tout au long de sa carrière. Et il faudra aussi préparer sa pension un peu différemment. En travaillant plus longtemps ? Pas forcément... Pour Bart Steukers, il est aussi possible de commencer à travailler plus tôt pour allonger le temps de carrière, « en repoussant par exemple l’année sabbatique que beaucoup prennent après leurs études », lance-t-il en clin d’œil.

La préparation, un must

Vous l’aurez compris, l’apprentissage tout au long de la vie jouera un rôle essentiel à l’avenir. Les Millennials doivent également s’adapter en termes de pension. Si les Babyboomers étaient généralement conscients de la nécessité de se constituer une pension assez tôt, il n’en va pas de même pour la nouvelle génération. « Non, je ne m’occupe pas du tout de ma pension pour le moment, c’est encore trop loin », confesse Maarten, 32 ans et indépendant. Face à lui, un autre son de cloche : « À 32 ans, j’étais parfaitement conscient de mes droits à pension », sourit Piet, 64 ans et retraité après une longue carrière dans la gendarmerie.

Pourtant, ces deux générations ont un point en commun : pour la plupart, ils travaillent pour vivre et non l’inverse, et ils entendent bien profiter de la vie. Et tant qu’à faire, ils veulent en profiter le plus longtemps possible. Jusqu’à cent ans ou plus ? Pour y parvenir, les travailleurs d’aujourd’hui ont tout intérêt à bien préparer leur après-carrière en se constituant une pension, quel que soit le type de travail qu’ils exercent : free-lance, fonctionnaire, salarié…

Comme pour leurs compétences, ils doivent prendre leurs responsabilités et préparer leur pension. Ils doivent prendre les choses en main pour ne pas être pris au dépourvu à l’heure de la retraite.

4 take-aways

Les centenaires ne seront bientôt plus l’exception, mais la règle. L’avenir appartient aux Centennials ! Travailler plus longtemps n’est pas forcément une obligation… ce qui compte, c’est la préparation !

À quoi ressemblera le marché du travail en 2030 ? Pour chaque job qui disparaîtra, 3 nouveaux verront le jour ! Si la société s’y prépare correctement, il y aura du travail pour tout le monde.

Profiter pleinement de la vie jusqu’à 100 ans ou plus : c’est possible à condition de songer bien à temps à se constituer une pension.

Babyboomers et Millennials : les clichés en prennent pour leur grade. Les deux générations ont plus en commun qu’on ne le pense. Les deux travaillent pour vivre et veulent profiter de la vie.