Vous pouvez façonner la donation et l’assurance qui y est liée en fonction de vos souhaits personnels :
- Vous déterminez à qui vous donnez une partie de votre patrimoine. La donation ne doit pas nécessairement se limiter à vos héritiers. Vous pouvez également privilégier une autre personne qui vous est proche en la désignant comme bénéficiaire de la donation. Lors d’une donation, veillez toutefois à être vigilant vis-à-vis des parts revenant légalement à certains héritiers (les héritiers réservataires).
- Vous choisissez le montant et le moment de la donation.
- Vous choisissez d’intégrer ou non une charge financière dans la donation (charge financière).
- Vous décidez si le capital doit réintégrer votre patrimoine si le bénéficiaire de la donation venait à décéder avant vous (retour conventionnel).
Qu’en est-il est des droits de succession ?
Au niveau de la donation, vous avez la possibilité d’opter pour l’enregistrement ou non de la donation. Si vous décidez d’enregistrer la donation, des droits de donation seront dus et le montant donné sera alors libre de droits de succession au moment du décès. Les droits de donation diffèrent en fonction des régions.
| Région flamande | Bruxelles | Région wallonne |
Ligne directe | 3 % | 3 % | 3,3 % |
Frères et soeurs, oncles et tantes, neveux et nièces | 7 % | 3 % | 5,5 % |
Autres | 7 % | 7 % | 5,5 % |
Si la donation n’est pas enregistrée et si vous restez en vie au moins trois ans après la donation, le donataire échappera au paiement des droits de succession sur le montant donné. Par contre, si vous décédez dans les 3 ans qui suivent la donation et que cette donation n’a pas été enregistrée, les droits de succession seront dus. Il est possible de s’assurer pour le paiement de ces droits de succession pendant la période d’incertitude de 3 ans via l'assurance décès temporaire.