Le coronavirus se propage, les marchés tremblent !
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Le coronavirus se propage, les marchés tremblent !

​Ces deux dernières semaines, les marchés d'actions du monde entier ont enregistré de lourdes pertes en raison de la hausse du nombre d'infections au coronavirus dans plusieurs pays. Dans la zone euro, l'Italie a été la plus durement touchée, mais l'Espagne, la France et l'Allemagne font également état d'un nombre croissant de patients. La hausse enregistrée par l'indice Euro Stoxx durant le second semestre 2019 a été complètement effacée la semaine dernière. Il s'agissait de sa plus forte baisse hebdomadaire depuis la crise financière de 2009. Les obligations ont en revanche bien performé, avec un nouveau recul significatif du taux d'intérêt allemand.

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Un scénario identique à l'épidémie de SRAS en 2003 ?

Actuellement, il est difficile de prédire comment le virus continuera à se propager. Des virologues de renom sont pour l'instant dans l'incertitude et n'osent pas se prononcer sur la suite des événements. Si le coronavirus se comporte comme les autres virus connus, il est fort probable que le nombre d'infections atteigne son paroxysme au printemps. Ce fut également le cas, par exemple, lors de l'épidémie de SRAS en 2003.

Dans ce scénario, l'impact sur la croissance au premier trimestre est significatif, mais il est ensuite atténué par une forte reprise. Sur une base annuelle, la croissance économique mondiale pourrait être inférieure de 0,25 à 0,5​ % aux prévisions initiales. Sur la base de données récentes en provenance de Chine, ce scénario fait effectivement partie des possibilités : le nombre d'infections et de décès semble diminuer et, après un coup dur en janvier et février, l'activité reprend légèrement.

Les banques centrales s'efforcent également de soutenir autant que possible l'économie en abaissant encore leurs taux et en encourageant les gouvernements à adopter des mesures de soutien. Ainsi, le 3 mars, la Banque centrale américaine a déjà diminué ses taux de 0.5 % d’un seul coup pour stimuler l’économie. La Commission européenne a également libéré des budgets et autorisé par exemple le déficit budgétaire à augmenter en Italie. Si ce scénario se concrétise réellement, les cours peuvent rebondir relativement vite.

Ou un scénario dans lequel le coronavirus reste actif plus longtemps ?

Dans un scénario négatif, la propagation du virus continuera après le printemps, avec à la clé des dommages économiques bien plus importants. Dans ce scénario, une récession n'est donc pas inconcevable et les marchés boursiers continueraient alors à vivre des moments difficiles.

Compte tenu du flou qui entoure actuellement l'évolution future de la maladie, nous maintenons pour le moment une pondération neutre en actions dans nos portefeuilles.​