Vos cookies sont désactivés. Veuillez activer vos cookies pour enregistrer vos préférences.
Nous utilisons des cookies pour optimiser l'expérience utilisateur, offrir des informations personnalisées et permettre le partage sur les réseaux sociaux. L'accord que vous donnez en cliquant sur 'D'accord' est valable pour tous les sites web d'AG Insurance. Consultez également notre politique en matière de cookies ainsi que notre déclaration en matière de confidentialité.
L'extrême faiblesse des taux est une bénédiction pour l'investisseur qui détient des obligations depuis un certain temps mais elle représente un risque pour celui qui souhaite investir aujourd'hui. Il pourrait en effet subir une perte de capital temporaire en cas de hausse des taux - pas impensable - ou d'une sortie de la Grèce de la zone euro.
La Banque centrale européenne (BCE) rachète massivement des obligations d'États pour maintenir les taux artificiellement bas et stimuler la reprise économique. En ce qui concerne les taux, l'objectif de ce quantitative easing semble atteint : les taux belges à cinq ans et les taux allemands à sept ans sont négatifs et l'Irlande a vu ses taux à dix ans passer de 14 % en 2011 à 0,70 % aujourd'hui.
Les taux particulièrement bas sont une bénédiction pour l'investisseur qui détient des obligations depuis un certain temps déjà. Il peut ainsi espérer de belles plus-values. Mais celui qui veut investir aujourd'hui dans des obligations d'États à faibles taux s'exposera à une perte de capital temporaire. Les raisons dans ce cas sont au nombre de deux.
ll n'est pas impensable que les taux repartent progressivement à la hausse ces prochaines années. L'économie se redresse en effet lentement et l'inflation semble avoir atteint son niveau le plus bas. Avec une croissance économique et une inflation de 1 %, des taux à long terme de 2 % seraient normaux. Si la croissance se poursuit, le quantitative easing prendra par ailleurs fin en 2016 et la demande pour les obligations diminuera automatiquement, avec une hausse des taux à la clé.
Une sortie de la Grèce de la zone euro n'est pas encore totalement écartée. Un Grexit alimenterait les spéculations sur la sortie d'autres pays et provoquerait un effet de choc sur les taux :
Pour les assureurs, l'impact d'un éventuel Grexit restera relativement limité. La plupart des institutions ont en effet réduit leurs investissements dans les pays de la périphérie ces dernières années et se sont rabattues vers leur propre pays.
La faiblesse actuelle des taux sur les obligations d'États est compensée pour le moment par des investissements, par exemple, dans des obligations de sociétés. Mais il est clair qu'une hausse des taux est à long terme indispensable.